Ne l’appelez surtout pas Gérard.
Gérard est resté à Paris il y a des années, au bord du burn-out et fatigué par les plaidoiries et le rythme de son métier d’avocat qui manquait de fantaisie. Désormais, c’est Olympe qui vit à Barcelone et a tout quitté pour monter l’Olympe X, une école de Drag. Avec Salvador, l’amour de sa vie, ils font tout pour tenir bon la barre de leur business, en dépit du caractère impulsif de celle qui ferait tout pour son fils Benjamin.
Bordélique au grand coeur, un poil « drama queen », Olympe communique parfois difficilement. D’ailleurs, Benjamin n’est pas au courant du changement de vie de son père…
Benjamin est un allié. Il se définit comme hétérosexuel, est très sensible à la cause LGBT+. Athlète de haut niveau, ce passionné de rame forme avec Gabriel l’équipe d’aviron de couple sur laquelle reposent les espoirs tricolores pour la médaille d’or dans leur spécialité.
Benjamin est le fils d’Olympe et de Caroline. Enfin, pour lui, son père c’est Gérard, et il ignore que son père est à Barcelone non pas pour plaider mais pour diriger l’Olympe X ! Blagueur infatigable, il a toujours le mot pour rire, même si parfois il rit tout seul
Saura-t-il voir qui se bat vraiment pour lui ? Sera-t-il assez intelligent pour déjouer les plans machiavéliques de ses adversaires ? Une chose est sûre, vous allez aimer ce personnage à la bonhomie indiscutable !
Depuis l’enfance, Gabriel est un peu réservé. Toujours dans le peloton de tête à l’école, c’est un garçon gentil, studieux, et qui ne fait pas de vagues. En revanche, une fois la rame à la main, il en créé des vagues ! Adolescent, il développe un intérêt pour l’aviron, se démarque très vite en accédant à l’âge adulte au plus haut niveau et devient un des espoirs tricolores de ce sport très physique.
Habitué des podiums à la plus haute marche, sa carrière pourrait prendre un tournant à Paris. Il collectionne les médailles dorées, et il compte bien ajouter l’or olympique à son palmarès, avec son ami et partenaire Benjamin. Plusieurs enjeux se dessinent pour lui. Gagner la finale et la médaille d’or, donc, mais aussi gérer ses propres émotions et ses démons. En effet, même en étant entouré d’une famille aimante, « Gaby » n’assume pas vraiment son homosexualité dans un milieu sportif toujours viriliste et malheureusement homophobe.
Il est un des héros de l’histoire, mais ce n’est pas sans compter sur son rival des compétitions sportives internationales, Igor, bien décidé à le déstabiliser à tout prix. Gabriel cédera-t-il au chantage de son adversaire ? Vous vous attacherez sans aucun doute à Gaby, et il a besoin de vos encouragements pour la compétition !
A l’Olympe X, la concurrence est rude entre les drag-queens. Elles se rêvent toutes d’être un jour Mama Drag à la place de la Mama Drag, la directrice Olympe, et tous les coups sont permis pour y arriver ! Elle, c’est la plus bitchy, sassy, autrement dit l’insolente, qui fait la maline tout le temps, a le verbe haut, et elle ponctue ses phrases par un roulement des yeux vers le haut, un « eye-roll » reconnaissable qui décrit parfaitement son agacement perpétuel.
N’essayez pas de la provoquer, vous allez finir sur les genoux. A la supplier d’arrêter ses logorrhées verbales, ses « shade » (une forme d’insulte soulignant sans ambages vos failles ou vos défauts). She is here to slay, elle est là pour déchirer. Vous serez là pour l’applaudir et la préférer à ses concurrentes… PERIOD. Sinon gare à vous !
C’est un petit peu son « Ball » des débutantes. Cette candidate de l’Olympe X compte bien être la reine toute mignonne du millésime choisi par Olympe. On ne sait pas vraiment son âge, on sait juste qu’elle est un peu bloquée dans l’adolescence. Inspirée par l’univers « Kawaii », terme qui désigne tout ce qui est mignon au japon, une esthétique qui dépasse les limites de l’île au soleil levant.
Elle fascine et agace, mais sa fraîcheur et son côté primesautier sont des armes redoutables. Des armes toutes petites et mignonnes bien sûr…
Sa devise : « L’alcool est un ennemi, et fuir l’ennemi c’est lâche. » Elle fait constamment preuve de courage, et chaque jour est une occasion de faire la fête pour cette Lady Pompette. Oh, ça n’est pas son nom, non non. On se demande bien comment elle peut s’appeler… Naomi Clan Campbell ? Aretha Frankwine ? Réponse le 14 juin…
Fin cerveau capable d’inventer des accessoires les plus ingénieux surprenants, elle peut sembler légère et distraite par son taux d’alcool dans le sang, mais il n’en est rien. Dangereuse pour ses rivales, elle n’a aucune inhibition et trouve toujours le mot juste, en plus d’être impeccablement apprêtée. Vous adorerez ce personnage à l’ivresse « contagieuse ». Une ivresse qui effacerait mille tristesses ! *hic*
C’est pas compliqué de parler le Ch’ti. Par exemple, on ne dit pas « pardonnez moi je n’ai pas bien saisi le sens de votre question », on dit : « Hein?! ». Cette réplique du film culte de Dany Boon lui va bien, à la drag Ch’ti d’Olympe X. D’ailleurs, depuis le succès au box-office du film aux millions d’entrées, elle connaît une hype qui n’a plus de limites, qui dépasse les…. bon, oui, oui, d’accord la hype est un peu passée ! « Comme elle ! » répondrait alors une de ses consoeurs drag un chouïa condescendante ! Mais elle s’en fiche des codes et des conventions, notre mamie du Nord. Fière de ses racines Ch’ti, cette fan de Johnny, de Mike Brant et du Racing Club de Lens (elle ne manque pas un match au Stade Bollaert) déconcerte par son indifférence aux jugements. Véritable star à Béthune et Douai et même au Carnaval de Dunkerque, vous allez adorer cette imperturbable personnage au look… très assumé et à la sympathie épidémique !
Stop scrolling ! Arrêtez de scroller ! Xptdr, ghoster, stalker, call to action, FOMO, cringe, meme… Si ce jargon sonne comme une langue étrangère incompréhensible, pas de panique ! La drag la plus connectée des drags de l’Olympe X peut tout vous expliquer. Docteure en trends et réseaux sociaux, la légende raconte qu’elle serait née avec un smartphone dans les mains… Pro du buzz, toujours connectée, elle sait presque tout ce qui se passe sur la toile avant même que ça se passe ! Serial likeuse, elle ingurgite des reels et lit des posts à longueur de journée, même quand elle se fait une beauté ou prépare ses tenues les plus originales ! Fan des soeurs Kardashian, cette drag infatigable est toujours prête à dégainer son téléphone. Entre collabs et posts rémunérés, elle est sans doute la plus riche des drags de l’école barcelonaise. Grande fierté sur son CV (initiales pour Contenu Viral !) : Selena Gomez et Nicole Richie la suivent sur insta. Elle les aurait rencontrées lors d’une after party à la Fashion Week de Milan à la soirée privée et ultra-select organisée par Anna Wintour. Certain-es disent que c’est du fake et qu’elle aurait payé les deux stars pour un follow back ! Mystère, mais on sait qu’elle est capable de tout, notre drag ultra connectée. Sur TikTok, elle divertit 990000 abonné-es. Son objectif de l’année est de rentrer dans le cercle des influenceuses comptant plus d’un millions de followers. Vous allez adorer cette créature drôle, woke, et toujours prête à encourager ses rivales dans la bienveillance, ou alors est-ce une stratégie pour devenir la Reine de l’Olympe X ? Olympe l’adore mais la surveille gentiment…
Certain-es disent que les prénoms qu’on donne aux gens prédestinent à une trajectoire de vie particulière. En arabe et en latin, le sien signifie « sauveur ». Comme si le sens du prénom donné fléchait un peu le chemin dès la naissance. Pour Salvador, cette théorie se tient. Homme organisé, ancré, et passionné, il a toujours aimé aider, encadrer. Né à Madrid, ce coeur voyageur a bourlingué un peu partout dans le monde grâce à son travail de directeur marketing d’une firme internationale. Une vie à mille à l’heure. Pendant des années, il a vécu à Paris et son français impeccable en a déconcerté plus d’un-e. Sa passion pour la France n’a pas de limite ! C’est d’ailleurs dans la capitale française qu’il a fait la connaissance d’Olympe, à l’Insolite - un club de la rue des Petits Champs qui n’est plus - quand elle était encore un Gérard un peu perdu. Les deux amoureux se sont rencontrés à un moment de leur vie où un gros besoin de changement se faisait ressentir, pour ne pas dire un burn-out… Ensemble, ils sont partis s’installer à Barcelone et ont ouvert l’Olympe X. Salvador, c’est la tête pensante du duo. Il est la boussole de la flamboyante patronne du lieu, l’âme apaisante de l’endroit. Son bon coeur ne l’a jamais perdu mais celui ou celle qui voudrait le prendre pour une bille ferait mieux de se lever tôt ! Tout le monde aime Salvador, vous aussi, vous l’aimez déjà, c’est sûr
Il pourrait ne pas sourire. Faire la tête. Son histoire est celle d’un déraciné, d’un jeune garçon jovial et sympathique qui fut contraint de quitter l’obscurantisme de son pays pour se réfugier en Espagne. Là où il est né, être lui-même est un crime, et il a abandonné ami•es et famille pour vivre sa vie. Le déchirement de la séparation fut grand, mais Moussa a trouvé à l’Olympe X une autre famille, en plus d’un travail d’assistant d’Olympe. Essentiel au fonctionnement du lieu, il est romantique et unique en son genre, saupoudrant au quotidien de la magie et distillant la positivité nécessaire aux épreuves.
Vous ne serez pas insensible à ce « cœur grenadine » qui malgré lui incarne l’espoir. Un solide espoir.
Dans toute histoire, il y a un méchant. Et oui… La vie n’est pas une Seine toute tranquille… On dit que tout commence pendant l’enfance. Celle d’Igor n’est pas des plus faciles. Il naît dans un petit village près de Novossibirsk, en Sibérie, et dans une pauvreté extrême. Adolescent, et déjà endurci par une enfance où chaque jour est un défi de survie, il ne connaît pas l’amour. On dirait bien que personne, surtout pas ses parents, ne lui en a donné. Il réussit à s’échapper de cette vie de misère en développant une appétence pour l’aviron et des capacités physiques qui lui font atteindre le très haut niveau.
Prêt à tout pour gagner, il triche, sans vergogne ni remord. Homophobe assumé, misogyne convaincu, il a une vision du monde très archaïque et binaire, et n’hésitera pas à faire chanter son rival de toujours, le français Gabriel, sur un sujet très personnel. Avec son compatriote Piotr (à gauche sur la photo), ils sont redoutables sur l’eau. Vous allez adorer détester ce vil personnage qui, s’il ne gagne pas l’or olympique, sera désavoué par sa fédération sportive et sera obligé de partir en exil…
Gabriel ne serait pas Gabriel sans des parents aimants et encourageants. Dès le départ, ça n’était pas gagné ! Charles-Henri vient d’une famille plutôt traditionnelle, collectionne les timbres, est un grand fan de musique classique et de Johannes Brahms en particulier, et il a longtemps été à la tête d’une association de défense des valeurs dites conservatrices. Quand Gabriel lui a annoncé qu’il aimait les garçons, contre toute attente, ça n’a eu aucune incidence. C’est l’amour qui l’a emporté. Même histoire pour Sylvie, la femme de Charles-Henri et maman de Gaby.
L’amour plus fort que tout. Ça pourrait être le titre de la biographie de « C.H. », cet homme qui après avoir voyagé dans toute l’Europe, est maintenant « posé » avec sa femme et encourage bec et ongles son fils, vibrant pour lui dans les bons et les mauvais moments. Charles-Henri, papa de l’année ?
Ne l’appelez surtout pas Gérard.
Gérard est resté à Paris il y a des années, au bord du burn-out et fatigué par les plaidoiries et le rythme de son métier d’avocat qui manquait de fantaisie. Désormais, c’est Olympe qui vit à Barcelone et a tout quitté pour monter l’Olympe X, une école de Drag. Avec Salvador, l’amour de sa vie, ils font tout pour tenir bon la barre de leur business, en dépit du caractère impulsif de celle qui ferait tout pour son fils Benjamin.
Bordélique au grand coeur, un poil « drama queen », Olympe communique parfois difficilement. D’ailleurs, Benjamin n’est pas au courant du changement de vie de son père…
Podium, c’est du chant choral, des histoires, mais des chorées ciselées aussi. Chez nous, un show sans danseurs, c’est pas un show
Cette année, le « PIT CREW » (du jargon de Ru Paul Drag Race, littéralement « équipe de ravitaillement », tiré du vocabulaire du sport automobile. Il s’agit - dans le drag world - d’un groupe de mecs à l’énergie communicative et peu vêtus, sélectionnés pour aider les concurrentes dans les mini-défis ou les maxi challenges, et danser). A l’Olympe X, ils sont 5. Comme les 5 doigts dansants de la main gantée et pailletée de l’école de Drag !
Jean n’est pas sur la photo de groupe, mais il est un membre essentiel de la troupe ! Toujours le sourire aux lèvres, il bosse dur et ce novice à Podium a une envie de bien faire et une positivité communicative.
Ali est arrivé cette année aussi et n’a pas à rougir devant le niveau de danse de ses collègues ! Il a toujours le mot pour rire. C’est un sportif accompli et au capital sympathie déjà renforcé au bout d’une première année à Podium.
Cédric, c’est l’eau qui dort. Taiseux, discret, il est la rigueur et la régularité. Expérimenté, il danse depuis plusieurs années dans le groupe ! Il est l’un des piliers de cette troupe.
Julien adore danser. La qualité, ça le connaît ! Ayant bossé dans ce « domaine », il sait qu’il n’y a pas de secret pour un show réussi : répéter, répéter, et répéter. Il danse depuis plusieurs années également. Blagueur et désireux de bien faire, vous allez adorer le (re)voir sur scène cette année.
Roberto, le doyen du groupe, danse depuis plusieurs années et fut chorégraphe pour Podium. L’expérience de cet homme italien fait de lui un danseur incontournable.
Toute cette bande répète depuis plusieurs mois sous la direction des deux chorégraphes, Diego et Kévin.
Regardez donc ces deux trognes adorables… Agiles, férus de danse et de chorées, ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour apporter leur patte au spectacle « Podiumesque » de cette année. Les deux chorégraphes, papas du « Pit Crew » n’en sont pas à leur coup d’essai au sein de la chorale. Kevin a mis en scène le spectacle de l’année dernière, « Au Temps Pour Toi » (avec Jean-Jacques, des basses), et fut le héros dansant de « We Are Family » l’année précédente. Diego est un danseur-né. Il serait beaucoup trop facile de dire que venant du Brésil, il a ça dans le sang. C’est bien plus que ça ! Les tableaux d’Olympe X qu’ils se sont divisés ont donné vie à des « boléros » et ballets maison très élaborés. La signature de Diego, c’est des contractions musculaires rythmées, des mouvements précis et l’occasion pour le Pit Crew de faire un bon cardio, tant c’est toujours soutenu ! La matière de travail du choriste sud-américain, c’est le tempo. Kévin laisse place quant à lui à la poésie et l’onirique et le visage et ses expressions sont souvent au coeur de ses créations. Les mots prononcés dans les chansons lui servent de base de travail pour un résultat toujours des plus émouvants. Chacune de leurs répétitions de danse commence par un échauffement rassembleur et tonique, et leur énergie se transmet aux danseurs mais aussi sur scène, au public. Leurs deux mondes différents et complémentaires vont vous émouvoir et vous donner chaud, c’est sûr !
Faisons le compte. Nous avons : des choristes, des chorées, du jeu (une histoire), mais… il manque un ingrédient essentiel aux spectacles de Podium. Accompagner, coacher, éduquer vocalement un peu plus de 60 hommes, il faut le faire, tout le long de l’année ! Ce sont deux femmes qui ont cette responsabilité. Deux professionnelles de la musique. Caroline Faber est chanteuse de jazz et dirige le choeur depuis quelques années. Son expérience et son professionnalisme n’ont d’égal que son investissement dans les projets présentés et créés par les choristes chaque année et sa positivité. Son rôle ? elle permet l’apprentissage de chansons qui sont arrangées (par notre Antoine Delprat adoré) pour 4 types de voix (les 4 pupitres). Elle accompagne la préparation des corps et aide les choristes à comprendre et s’approprier les morceaux. Gardienne de la justesse, elle est épaulée par Olivia Ralaimiaramanana, pianiste ultra-douée et geek fan de pop culture assumée. Olivia assure notamment le long de l’année les répétitions de pupitre, qu’elle appelle « partiels ». Le travail de Caroline et d’Olivia est enjolivé, enrichi, le jour des représentations par Thierry Turbot, excellent batteur au sourire rassurant, et Raphaël Olive, plutôt taiseux, sympathique, et à la ligne de basse sûre et toujours juste. Cette petite famille sera sur la scène de la MPAA et vous bichonneront les tympans pendant Olympe X !
Trois petites questions à Loïc (ténor 2) et Michaël (basse), les deux porteurs du projet OIympe X, et qui mettent en scène le spectacle !
Question : C’est quoi, le travail d’un metteur en scène, quel a été le tien ?
Mika : En tant que co-auteur et co-metteur en scène, mon rôle a d’abord été de construire une histoire autour des valeurs militantes de Podium Paris et autour de l’actualité pour créer une intrigue qui parle de thèmes qui touchent la communauté lgbtqia+ (homophobie dans le sport, la parentalité gay, le soutien des « allié-es » ,etc ) et ancrée dans le présent (les JO de Paris 2024, l’essor de la formidable scène Drag), afin de créer un spectacle autant rassembleur pour le chœur que pour notre public. Quant à la mise en scène, il s’agit juste de penser à tout, tout en sachant déléguer, et faire confiance à son instinct et à son équipe… Et bien sûr, c’est aussi beaucoup de chance, celle d’avoir trouvé mon « frère artistique », Loïc, très présent dans ma vie depuis 1 an
Loïc : C’est mettre tout en œuvre pour que les protagonistes soient mis en valeur dans chacune de leurs scènes et que l’histoire soit la plus lisible possible pour le public. Depuis 20 ans, ma passion c’est le spectacle vivant sous toutes ses formes… Je passe ma vie au théâtre, au concert, à l’opéra. Lorsqu’on a commencé à travaillé sur ce projet avec Mika l’été dernier, tout a été assez évident et instinctif d’emblée. En fait c’est comme si j’avais préparé ce spectacle pendant 20 ans !
Pourquoi venir voir Olympe X ?
Micka : Si je dois choisir une seule raison : tout simplement partager ensemble un moment suspendu de musique, de fun et de tolérance !
Loïc : Olympe X est un spectacle « feel good » avec de l’humour et de l’émotion, des chansons variées extrêmement bien arrangées et des chorégraphies incroyables. Et s’il est en apparence léger, ce spectacle est résolument militant, car on aborde de nombreux thèmes : l’homophobie dans le sport, le coming-out, les relations familiales, l’immigration en raison de l’orientation sexuelle… tout ça en délivrant des messages ultra positifs !
Peux-tu donner trois qualités, et au moins un défaut de ton « partner in crime », ton comparse ?
Micka : Mon partner in crime Loïc a un seul défaut qui fait aussi partie de son charme : son hypersensibilité. Mener un spectacle avec 60 garçons et donc 60 sensibilités différentes est émotionnellement impliquant et c’est quelquefois difficile de prendre ses distances pour ne pas être touché par ce qui n’en vaut pas toujours la peine.
Quant à ses qualités, s’il ne faut en citer que trois : son intelligence, sa loyauté et c’est une vraie machine de guerre en organisation ! Il a presque tout planifié même ma vie depuis 1 an ! Merci pour tout Loïc !
Loïc : Hum… Trois qualités… Il est une force tranquille rassurante, un garçon facile…à vivre ! Tout a été extrêmement fluide à chaque étape du projet et on a été d’accord sur tout. Enfin, je dirais son sens de la diplomatie dans la gestion de l’humain… Tellement précieux ! Son seul défaut : son sens de l’humour un peu lourdingue ! Mais il m’avait prévenu et demandé de le réfréner…ce que j’ai fait à 99 % Je me souviendrai toujours de sa bouille réjouie quand j’ai ri à une de ces propositions de réplique…on l’a gardée évidemment !
Photos : Felix Glutton